Article mis à jour le 16/01/2018.
Notre rapport à la maladie et à la mort diffère selon notre culture. Mais dans toutes, nos inquiétudes face à la maladie nous ont incitées à sans cesse repousser les limites de la médecine et à investir davantage dans le progrès médical.
Big Data et Santé
La technologie a contribué à rendre la médecine et ses pratiques plus fiables, améliorant l’espérance de vie moyenne et occupant ainsi une place importante dans la relation médecin/patient. Le volume de données médicales ayant considérablement augmenté, les technologies Big Data occupent elles aussi une place conséquente dans le secteur de la santé.
Aussi, l’erreur de diagnostic et/ou la faute médicale attirent l’attention de patients qui aujourd’hui, peuvent se documenter plus facilement, ces derniers n’hésitant plus à aller devant les tribunaux. La médecine serait devenue une science exacte dont les erreurs inhérentes à sa pratique seraient maintenant discutables par les patients eux-même. Le médecin et son expertise peuvent être remis en cause par le patient qui a lui-même accès à une source de plus en plus importante d’informations spécialisées.
Une tendance à l’automédication
Wikipédia est la première source consultée sur des questions touchant à la santé. La plateforme a réalisé la promesse du web : proposer une vaste quantité de contenus alimentée par les internautes eux-mêmes. Le succès de son visitorat s’expliquant en partie par le mode de consommation de l’information qui depuis Internet, à changé et s’est accéléré.
Ainsi, de plus en plus de malades consultent ce type d’encyclopédie communautaire pour comprendre leur état de santé, voir pour réaliser leurs propres diagnostics. Les médecins peuvent également être intéressés par ces plateformes sur lesquelles l’information est clairement structurée et rapidement accessible.
Cependant, de telles habitudes peuvent devenir problématiques lorsque les informations mises à disposition ne sont pas vérifiées par des professionnels. Surtout lorsque des malades tentent une automédication au détriment d’un avis professionnel médical. Sur Wikipédia, 9 maladies décrites sur 10 contiendraient des erreurs.
Pour le couple « Big Data et Santé », ces comportements attestent qu’une forte demande existe en termes d’accès aux informations de santé. En témoignent les sites d’aide à la prescription, les applications médicales qui fleurissent sur le marché et les demandes croissantes d’hébergements de données de santé auprès d’hébergeurs agréés HADS. D’un côté pour des patients qui s’informent avant de consulter et de l’autre pour des établissements de santé ayant besoin de garantir la protection d’une masse de données de santé croissante.
Vers des solutions professionnelles entre le Big Data et la santé
L’utilisation de solutions comme des sites web ou des applications mobiles a pour conséquence la génération d’une vaste quantité de données. Données qui légalement doivent être hébergées dans des environnements sécurisés et pérennes, agréés HADS.
Ces données massives, après anonymisation, peuvent aujourd’hui faire l’objet de traitements et d’analyses via des technologies Big Data. Des solutions sont développées pour prévoir les épidémies de manière extrêmement précise, pour capitaliser des analyses médicales afin d’accélérer la détection de pathologies, pour fiabiliser davantage les opérations chirurgicales ou encore pour accélérer le traitement administratif des patients.